Péripéties judiciaires

Il y a des jours comme ça où, vraiment, on ne voit pas bien ce qu'on pourrait faire, même dans le meilleur des mondes possibles. Une vie fracassée par les stupéfiants, des vols par centaines et, avec la régularité d'une horloge franc-comtoise, des condamnations qui tombent. Que faire? Beaucoup d'amour, trois éducateurs qui pourraient se relayer en permanence autour du prévenu, des stages ininterrompus de canoë-kayaks dans le Tarn-et-Garonne, la rencontre d'un gourou du Grand Véhicule? La procureure, de guerre lasse, ne réclame même pas la peine plancher. C'était vendredi, en comparutions immédiates, à Lille...

Didier Specq