20/09/2011

Dans la chambrette de DSK...

chambre.jpgMais que s'est-il passé dans la chambre du Sofitel? On ne le sait toujours pas.


Ni violence, ni contrainte, ni rapport tarifé, ni aucun acte délictueux. C'est tout ce que dira l'ex-responsable du FMI, à Claire Chazal dimanche soir, sur les sept minutes passées avec la femme de chambre dans la suite 2806 du Sofitel de New-York. Autrement dit, DSK n'a rien dit de nouveau. Un "rapport sexuel rapide" a écrit laconiquement dit le procureur de New-York. Mais on ne sait toujours pas ce qui s'est passé.

"Je suis blanchi. elle a menti sur tout" assure DSK en brandissant le rapport du procureur. La femme de chambre, en changeant plusieurs fois de version sur ce qui s'est passé immédiatement après les 7 minutes et en mentant sur son passé, a perdu, selon le procureur, toute crédibilité pour convaincre les jurés de New-York "au delà du doute raisonnable". Cependant, à lire le rapport du procureur, ce dernier ne prétend pas que la femme de chambre a changé de version précisément sur ces fameuses sept minutes. Ce qui n'est pas tout à fait un détail quand, justement, DSK ne s'explique sur le contenu des sept minutes.

Bien sûr, l'ex-candidat aux primaires socialistes et à la présidence est innocent puisque toutes les incriminations ont été abandonnées par le procureur de New-York. Mais, sur ce 14 mai au Sofitel, DSK se comporte un peu en mâle dominant: il n'a pas, selon lui, à s'expliquer ou à donner sa vérité. Juridiquement, l'ex-ministre socialiste de l'économie a raison. Politiquement, c'est à voir car les gens aiment que leurs dirigeants aient l'air de leur dire la vérité.

Politiquement, DSK se trompe peut-être aussi en indiquant qu'un pacte le liait à Martine Aubry et que c'est lui qui devait se présenter aux suffrages. Car, là-aussi, il risque de se montrer un peu trop mâle dominant: Martine Aubry, selon lui, aurait dû lui laisser la place. Là-aussi, on ne sait pas ce qui s'est passé (toutefois, la maire de Lille dément l'existence de ce pacte).

Didier Specq

Commentaires

DSK reconnait une "faute morale", c'est le nouveau nom de la turlutte. Pour être à la mode et dans le coup, dans l'intimité de sa chambre conjugale, il est alors de bon ton de dire à sa femme, "bibiche, fais moi une petite faute morale..."

Écrit par : jpb | 21/09/2011

Bibiche? Vous avez regarder l'émission sur Pompidou?
D.S.

Écrit par : didier specq | 22/09/2011

Vous avez regardé, bien sûr.

Écrit par : didier specq | 22/09/2011

Voyons...une image de la chambre à coucher de Van Gogh pour illustrer un tel sujet. Ok. Van Gogh, certes un peu fou, s'était coupé l'oreille.
Que fera DSK, alors ?

Écrit par : MarcPrévost | 22/09/2011

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